L'affaire des toilettes sèches
C'est marrant, mais la plupart des commentaires, dont nous remercions chaleureusement les auteurs, qui nous montrent ainsi l'intérêt qu'ils portent à notre projet, focalisent sur les toilettes sèches, qui ont l'air de représenter une régression incommensurable, un retour fulgurant vers de barbares coutumes ancestrales.
Rassurez vous, ça n'a rien à voir avec la cabane au fond du jardin, et son trou puant dans lequel on jetait de la chaux vive pour désinfecter.
Certains nous prédisent déjà l'échec retentissant de cet aménagement de notre quotidien, et le retour rapide vers des méthodes plus traditionnelles, de gaspillage d'eau (on balance quand même entre 5 et 10 l d'eau POTABLE dans nos chiottes à chaque fois qu'on tire la chasse !) et de pollution.
Les railleurs pourront se faire une idée moins fantasmatique en cliquant sur le lien suivant :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Toilette_sèche
Il est bien entendu que, dans notre projet, cette option n'en est qu'une parmi d'autres, qui ne sont pas forcément évidentes non plus (maison bois compacte, isolation et matériaux sains, eau chaude solaire, VMC double flux, chauffage au bois, phytoépuration -épuration des eaux grises par des plantes-, double et triple vitrage sur fenêtres en bois, orientation de la maison, réseau électrique blindé...), mais nous restons stoïques et maintenons notre cap, contre vents et marées (on est en Bretagne, ça aide...).
Qui potest capere capiat
Cependant, nous devons déposer ce projet toilettes sèches+phytoépuration en mairie, qui devra nous donner une dérogation, car ce n'est pas un système autorisé (il devrait l'être dans les mois à venir).